jeudi, novembre 08, 2007

Comme un avion sans aile

Je voulais vous raconter notre super week-end à Paris. Le romantisme, la culture, la fierté des français..Le concert que nous devions voir était annulé mais peu importe nous étions décidés à passer un bon moment.
Je vais commencer en vous expliquant combien il est difficile d'arriver à la capitale et d'en repartir.
PARIS, CA SE MERITE!
D'abord, lever 5h30 pour l'avion de 7h30...normal. La gentille hôtesse d'Air France dès l'enregistrement, nous prévient aimablement du retard au décollage dû au brouillard sur Paris.
Bon passe encore...30 minutes dans les dents pour ne pas s'écraser, c'est acceptable.
Arrivée à Roissy et petite trotte pour nous échauffer les jambes jusqu'au RER. Nous en ratons un de justesse et malheuresment pour nous, on aurait pas du le rater car le suivant était un RER maudit! A peine 10 minutes après le départ et un concert de chansons françaises à la roumaine (risible), il s'arrête au milieu de Nulle Part. 5, 10 , 15 , 20 minutes, les gens (que des touristes étrangers quasiment) commencent à s'énerver et s'agiter. Aucune information ne parvient à nos oreilles, l'interphone ne répond pas... Au bout d'une heure d'immobilité, le conducteur daigne nous prévenir du départ du train sans pour autant s'empêcher de réprimander les gens qui ouvrent les portes! A la gare suivante, un message quasi inaudible sur les quais demande aux passagers de RER de descendre pour changer de train! Deux jeunes agents en mission d'apaisement se font engeuler par les voyageurs (dont nous) et par un homme particulièrement en verve qui avait une violente envie de trucider tout ce qui portait un uniforme RATP.
Bref après moultes tangages debout dans une autre rame, nous arrivons enfin à la station Châtelet- les halles. Pour ceux qui ne connaissent pas c'est une station labyrinthique où il faut marcher des kilomètres pour changer de direction, ce que nous fîmes avec empressement et détermination.
Vers midi trente, nous posons enfin nos postérieurs sur le lit de l'hôtel réservé près du Louvres.
Nous avions prévu au départ d'être sur place vers 10h. L'espoir fait vivre il paraît!
Nous avons mangé avec plaisir car la viennoiserie Air france laisse comme une impression de rien dans le ventre...étonnant!
Ensuite, après midi dans l'aile Sully du Louvres, art islamique, sculptures françaises, peintres flamands...pour le côté culture, on était bon.
En début de soirée, nous nous sommes dirigés lourdement vers le quartier Saint Michel en passant par le pont des Arts...pour le romantisme on était bon aussi.
Le repas dans une brasserie nous fit le plus grand bien car nos jambes menaçaient de faire grêve sous l'influence du syndicat des muscles. Délicieux!
La nuit fut reposante et bienvenue avant la suite de notre périple vers les Yvelines où nous devions passer voir des amis. Tous les transports utilisés ont fonctionné sans problème. A noter simplement l'odeur pestilentielle dans le wagon du train de banlieue. On ne peut pas tout avoir, il faut choisir entre les désagréments olfactifs ou temporels.
Dimanche agréable et convivial chez les amis et nuitée dans un bon lit.
Nous devions repartir d'Orly. Pour y arriver, on nous dépose à Versailles. Par Massy et Antony, nous débarquons à l'aéroport bien dans les temps...formidable. La gentille hôtesse d'Air France, une autre hein, ne nous prévient de rien. Parfait. ce n'est qu'une fois dans la salle en attente d'embarquer que les tableaux affichent le retard. 20 minutes d'un coup c'est pas mal! En plus il n'y a même pas de grêve. Ils sont forts quand même. Au bout des 20 minutes, le retard est de 45 minutes. C'est un jeu en fait...il faut deviner de combien le retard sera au final. Après 1h30, on a gagné , on peut enfin monter dans l'avion. Ouais trop bien les animations Air France!
Nous arrivons à Bordeaux vers 21h. Pour le côté fierté de la France, on n'est pas bon!
On essaie de retenir que les bons côtés du Week end mais il faut avouer que cet acharnement nous a paru limite voire louche...du vaudou peut être! Quelqu'un doit nous en vouloir quelque part et s'est vengé méchamment. Nous nous excusons auprès de cette personne et la supplions à genoux de lever le sortilège.

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